Un nouveau vice-président pour l’organisme Le français pour l’avenir
Écrit par : Isaac Lamoureux
5 novembre 2021
Mots-clés : Francophonie, Portrait, Vie communautaire
Depuis le 20 septembre dernier, Denis Fontaine est le nouveau vice-président de l’organisme Le français pour l’avenir. Présent dans l’organisme durant ces dernières années, il croit beaucoup à la mission et aux objectifs de celui-ci notamment par l’implication de celui-ci avec le Campus Saint-Jean dont il est aussi le doyen adjoint. Enthousiaste, il est aussi conscient des défis qui l’attendent.
Au Campus Saint-Jean, Denis Fontaine effectue une très grande variété de tâches, dont la promotion et le recrutement. Son rôle l’a amené à collaborer à plusieurs reprises avec Le français pour l’avenir afin d’organiser annuellement le Forum local qui regroupe des élèves de 10e à 12e année afin de les préparer pour un avenir en français.
L’ancien joueur de hockey a déjà été membre du conseil administratif de l’organisme et ses pairs l’ont approché afin qu’il ait un rôle plus important. C’est donc avec fierté qu’il a accepté le rôle de vice-président lors de l’assemblée générale annuelle à Ottawa. «Je me serais impliqué avec Le français pour l’avenir même si je ne travaillais pas au Campus Saint-Jean.»
Le français en région pour pérenniser l’organisme
Ce natif du Palmarolle, dans le nord-ouest du Québec, souhaite poursuivre la mission de l’organisme tout en le développant. Denis Fontaine croit beaucoup aux objectifs déjà définis par l’organisation. C’est ainsi qu’il espère assurer le financement du gouvernement fédéral, l’augmentation du nombre des donateurs privés et accroître la visibilité de l’organisme.
Le vice-président reconnait qu’il y a eu beaucoup de travail effectué au cours des cinq dernières années, mais il faut faire encore plus. C’est une nécessité pour assurer la pérennité de l’organisme et son «épanouissement». Cela permettra de rejoindre des régions plus lointaines, des régions où l’organisme n’est pas encore connu.
Denis Fontaine croit que les fonds promis dans les programmes d’appui aux langues officielles vont être distribués sous peu. Ils seront les bienvenus. «Le bilinguisme est vraiment un aspect extrêmement important au Canada», assure-t-il.
Toutefois, il est conscient que les attentes sont très élevées lorsqu’on parle de l’aide du gouvernement pour promouvoir le bilinguisme. Il sait que le gouvernement fédéral a toujours soutenu moralement ces organismes.
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Les défis de l’organisme
L’un des plus gros chantier de l’organisme sans but lucratif reste son financement, car même s’il reçoit déjà beaucoup d’argent de Patrimoine canadien, il espère augmenter le nombre de donateurs privés.
«C’est le plus grand défi d’atteindre ces gens-là et de les convaincre», s’exclame Denis Fontaine. Il croit que tout les membres de l’organisme sont convaincu, mais que c’est vraiment important de lui donner plus de visibilité.
«Mon seul défi, c’est le temps», estime le vice-président. Bénévole, il croit fermement à la mission qui lui a été donnée, alors il fait fi de cette difficulté. Quand la rédaction évoque un éventuel conflit entre son poste dans l’organisme Le français pour l’avenir et celui au Campus Saint-Jean, Denis Fontaine répond spontanément «jamais, je vais toujours trouver une façon!»
Deux postes à responsabilités très complémentaires
Le Campus Saint-Jean et Le français pour l’avenir sont reliés parce qu’une partie de la clientèle de ce dernier est aussi une partie de celle de l’établissement postsecondaire. Il y a beaucoup d’étudiants et beaucoup de parents d’élèves qui rejoignent les deux organismes.
En effet, durant le Forum local mis en place par Le français pour l’avenir les élèves découvrent les infrastructures du Campus Saint-Jean. Cet événement attire 200 élèves albertains chaque année et beaucoup de ces participants deviendront des étudiants du Campus Saint-Jean.
Le succès du Forum local convainc et garde les jeunes dans les écoles d’immersion. Cela crée donc un bassin de plus en plus grand pour le Campus Saint-Jean, mais aussi pour tous les établissements de formation francophones en situation minoritaire en Alberta et dans les autres provinces de l’Ouest.
Le français pour l’avenir vise à promouvoir le bilinguisme officiel du Canada et les avantages d’apprendre et de communiquer en français auprès des élèves de la 7e à la 12e année au Canada. Le français pour l’avenir veut contribuer à la création d’un Canada où tous les jeunes accordent une valeur à notre héritage francophone, apprécient les cultures francophones et s’efforcent d’exceller en langue française. Source : https://bit.ly/3DRzD6H